J’ai reçu la visite d’Elise Lucet pour son enquête de Jeudi soir dans Envoyé Spécial dont le thème est « Ma vie avec ou sans viande ».

Ne manquez pas l’émission Jeudi soir à 21h sur France 2
Le direct ici:
J’ai reçu la visite d’Elise Lucet pour son enquête de Jeudi soir dans Envoyé Spécial dont le thème est « Ma vie avec ou sans viande ».
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je suis devenu « lanceur d’alerte » malgré moi lorsque j’ai été témoin de la mise en danger des consommateurs chez un industriel de la viande fournissant la plupart des grandes marques et enseignes de distribution.
Vous pouvez lire cette semaine dans les colonnes du Canard Enchaîné que l’industriel Castel Viandes, qui avait porté plainte pour diffamation suite aux révélations de mon livre « Omerta sur la viande » paru aux Éditions Grasset a retiré sa plainte la veille du procès. Après réflexion, ils ont dû penser qu’étriller un lanceur d’alerte en plein scandale Lactalis, ce n’était pas très bon pour la com’!
Cela signifie que même eux reconnaissent devant la justice l’exactitude des faits décrits, ce qui est lourd de conséquences.
Les consommateurs seront heureux d’apprendre que 4 ans après la mise en examen de l’entreprise pour « tromperie aggravée par un risque pour la santé de l’homme », il n’y a toujours pas de date de procès. Comme l’écrit le Canard, « heureusement qu’il n’y a pas de date de péremption! »
Plusieurs médias ont relayé l’information, dont France Bleue Loire Océan qui a également interviewé l’association Anticor, avec qui je travaille pour plus de transparence et de vérité dans l’intérêt commun. L’article complet est à retrouver ici.
Viande rouge: Un pavé dans l’assiette, c’était le sujet du magazine Enquête de Santé de France 5
J’interviens à partir de 25’20
Après la succession de scandales dans les abattoirs révélés par l’association L214, je réagissais via l’AFP aux déclarations du ministre de l’Agriculture d’établir un représentant de la protection animale dans chaque entreprise.
Cette proposition est un aveu de faiblesse et le constat de la non-gestion de l’Etat de son obligation de veiller au bien-être animal. Les manquements constatés signifient que les inspecteurs ferment les yeux face aux agissements des employés. D’autant que les abattoirs, souvent implantés en zones rurales, jouent le chantage à l’emploi dont ils sont souvent les principaux pourvoyeurs.
Les articles complets sont a lire sur lepoint.fr et nouvelobs.com
En tant que lanceur d’alerte, j’ai dénoncé les mauvais traitements des animaux et le mépris de la santé du consommateur, bien avant la médiatisation des scandales des abattoirs mis en lumière par l’association L214. Mon livre Omerta sur la viande est encore brûlant d’actualité.
Les politiques ne veulent pas réformer. Les industriels de l’agro-alimentaire ne veulent rien changer. La justice est anesthésiée, inefficace. L’Etat ne protège pas les consommateurs, ses citoyens, et ne fait pas appliquer ses lois de protection des animaux.
La bonne nouvelle c’est que nous, nous pouvons changer !
Nous pouvons changer et transformer la société en changeant ce que nous achetons. Les alternatives existent sur les marchés, à la ferme, sur Internet… pour rapprocher les producteurs exemplaires et les consommateurs demandeurs de changements.
Les éleveurs en vente directe, que j’ai regroupé autour du Boeuf d’Herbe prouvent qu’il est possible de faire autrement, et de produire des aliments bons et sains, loins des usines a viande et de leurs dérives.
Soyons acteurs du changement !
L’abattoir d’Alès a été fermé le 14 octobre, après la diffusion d’une vidéo filmée en caméra cachée par l’association L214. Les images montrent des manquements évident aux règles d’hygiène et au respect du bien être animal. Ce scandale sanitaire est le dernier d’une longue série. La médiatisation de l’affaire de la vache folle et du cheval Spanghero n’a visiblement rien changé.
A Alès, comme dans tout autre abattoir français, des inspecteurs vétérinaires doivent normalement être présents avant la saignée de l’animal pour vérifier qu’il est en bonne santé, pendant sa mise à mort mais aussi après pour contrôler les viscères. Il est donc difficile de croire que les services vétérinaires n’aient rien vu des pratiques de l’abattoir d’Alès.
“Les services de l’État sont acteurs de la souffrance animale alors qu’ils sont payés pour l’empêcher”
Lire la suite sur lesinrocks.com
Francetv info : Etes-vous surpris par la vidéo de l’abattoir d’Alès ?
Pierre Hinard : Absolument pas. Dans les abattoirs, la souffrance animale est un non-sujet. Quand j’étais directeur qualité, cela a été mon premier combat. Car j’avais passé ma vie à développer la qualité de filières biologiques et durables. Dans ces filières, on se soucie d’abord du bien-être animal. Cette notion n’est pas prise au sérieux dans les filières traditionnelles…
Ce soir sur France 4, l’équipe d’On n’est plus des pigeons s’est penchée sur la viande que nous mangeons. On y trouve tout, du pire au meilleur et ce reportage explique de façon claire et divertissante comment choisir une bonne viande.
Pour être sûr d’une qualité maximale en direct des producteurs que vous connaissez, visitez ma boutique leboeufdherbe.fr
Nous avons fait analyser la viande de ma filière qualité Le Bœuf d’Herbe pour mesurer l’effet de l’élevage basé sur l’herbe.
Notre viande de Bœuf d’Herbe a la particularité d’être 3 fois plus riche en Oméga 3 que les autres issues d’animaux qui ne sont pas engraissés à l’herbe.
L’alimentation de l’élevage intensif (ensilage de maïs et céréales) diminue la teneur en Oméga 3 des viandes et augmente la teneur en Oméga 6, acide gras responsable des processus d’inflammation et de la multiplication des cellules adipeuses.
Le résultat de ce rapport nutritionnel pour l’élevage intensif est de 11 : résultat trop élevé.
Pour le Bœuf d’Herbe, le résultat de 1,6 correspond à la norme recommandée.
Document : Analyses réalisées pour le Boeuf d’Herbe par le laboratoire In Vivo Labs – Saint Nolff – 56011 Vannes
Sur un échantillon de steak haché de bœuf d’herbe Lot 0535 du 14/01/2015
La révélation toute récente par le magazine américain « Consumer Report », de l’omniprésence des bactéries E. Coli et entérocoques, marqueurs de contamination fécale dans les hamburgers, a capté toute l’attention en France et a fait sensation, oubliant de fait l’enseignement majeur de cette étude : elle montre en effet que le mode d’élevage et d’alimentation des vaches conditionne la qualité sanitaire de nos steaks hachés. Continuer la lecture
Cet été les éleveurs ont manifesté un peu partout en France et ils poursuivent à la rentrée à Paris et à Lyon où la Direction régionale de l’agriculture a été occupée ce mercredi.
Producteurs de lait ou de viande disent ne plus pouvoir continuer à vendre à des prix trop bas, rapportés à leurs coûts de production. La vente directe, de l’éleveur au consommateur, plus connue pour les fruits ou légumes, peut-elle être une solution pour la viande ?
L’éleveur et lanceur d’alerte Pierre Hinard, que nous avions invité lors de notre journée consacrée à la viande, nous explique comment s’organise sa propre production, entièrement commercialisée en vente directe et sur internet avec envoi à domicile. Un système de commercialisation intimement lié à son mode d’élevage.
Lire la suite sur rue89lyon.fr
J’étais l’invité de C Dans l’Air sur France 5 pour une émission sur le thème » Crise de la viande, de l’élevage à l’assiette »
L’exécutif a beau avoir annoncé un plan d’urgence la semaine dernière et n’avoir cessé d’assurer le monde agricole de son soutien, les éleveurs maintiennent la pression. Les opérations coups de poing se multiplient, notamment devant les supermarchés et les abattoirs accusés de faire monter les prix au détriment des agriculteurs. Et le consommateur de prendre conscience du rôle qu’il a à jouer : choisir entre un produit moins cher et un produit qui rémunère mieux les éleveurs…
Mais est-ce vraiment le cas ? Les circuits alimentaires courts sont-ils garants de la qualité de la viande ? Pourquoi ces dernières années notre consommation de viande n’a de cesse de baisser : par manque d’argent, ou par manque d’appétit ?